J5
– Maureillas-las-Illas → Collioure
Vendredi
10/05/2013
«
Cap sur le Golfe du Lion! »
Avant-course
C'est
au son de la fanfare que débute cette ultime journée. Il est 03h00
du matin. La bande à Jo fait le tour du camping et va jusqu'à jouer
dans les tentes.
Nous avions beau être prévenus, c'est tout de même surprenant de se faire réveiller de la sorte, en mode crescendo s'il vous plait.
Nous avions beau être prévenus, c'est tout de même surprenant de se faire réveiller de la sorte, en mode crescendo s'il vous plait.
C'est
à la frontale que le petit déjeuner est pris, et le pliage des
tentes effectué. Une fois de plus, la chance est au rendez-vous : il
ne pleut pas ! Nous avons eu une semaine magnifique en terme
d'ensoleillement, pas de flotte : une réussite. Ce dernier jour sera
pourtant le plus froid de la semaine.
Petit
bémol du matin : je ne retrouve pas ma besace, qui contient tous les
papiers des 3 gars de l'équipe. Après renseignements, Nico ne l'a
pas, et elle n'est pas aux objets trouvés.
Je
stresse : mes 2 potes la jouent cool : on va la retouver !
Le
départ est prévu à 05h00. La fanfare est toujours là : ils n'ont
pas encore dormi de la nuit. L'ambiance me rappelle celle de la
SaintéLyon : les courses nocturnes ont vraiment une saveur
particulière. Nico s'est aussi levé tôt le matin : il parvient à
prendre quelques photos. C'est le coeur gros que nous nous lançons à
l'assaut de cette dernière journée.
Course - PROGRAMME
Course - PROGRAMME
Course
- Trail 1 + VTT1 – 11,5km
Durée
: 01:35:05 (26ème)
TRAIL
1
Nous
partons en queue de peloton, sur une petite route. Juliette a décidé
de ne pas trainer aujourd'hui, nous doublons rapidement bon nombre
d'équipes. Ma frontale dépote : je passe devant pour éviter de
faire de l'ombre à Juliette en restant derrière elle. A part un
petit passage boueux, le parcours est plutôt plat, sans piège. Cela
nous arrange bien : un trail technique en mode nocturne aurait pu
faire des dégats.
VTT
1
Une
fois de plus, le VTT de Tof semble mal réglé. Pas pour le gars de
Cyclo-Trot qui nous assure que tout va bien. Tant pis, on file.
Ca
commence par une longue montée, sur un chemin de terre large. Pas de
souci pour rouler ici à la frontale. Rapidement, après environ 1km,
Juliette constate que son pneu est dégonflé. Nous regonflons, en
croisant les doigts pour que ça suffise. Ma pompe ne fonctionne pas
bien, elle est dévissée. Je laisse partir mes coéquipiers le temps
de la remettre en état. Revenu à leur hauteur, je constate que Tof
n'est pas dans un grand jour : son poignet est toujours douloureux,
et il semble marqué physiquement. José, lui, ne montre toujours pas
de signe de fatigue. De mon côté, tout va bien : les douleurs
intestinales ont disparu, et j'ai des fourmis dans les jambes.
Juliette marque le pas à son tour, mais c'est arrivé au CP que je
comprend pourquoi : son pneu est quasiment à plat.
Course
- CP 1
Priorité
n°1 : changer la chambre à air de Juliette
Priorité
n°2 : manger un morceau
Priorité
n°3 : mettre le beau coupe-vent offert par Humanis. Nous sommes en
hauteur, il fait froid. Juliette préfère temporiser, elle craint
d'avoir trop chaud dans les montées.
Course
- VTT2 – 24,5km
Durée
: 02:05:54 (31ème)
Nous
repartons en descente. Le jour se lève, et nous ne pouvons que
constater que le ciel est très nuageux ce matin. Cette portion en
mode montagnes russes va nous faire enchainer les cols. Le chemin, le
plupart du temps, est à flanc de montagne : nous pouvons donc
profiter d'un superbe panorama sur la vallée.
Quelques passages plus techniques nous font longer une « canalette, » dixit Tof. Un canal, mais en petit, à peine 50 cm de large. En longeant cet édifice tout sauf naturel, Tof tape un rocher, et c'est son poignet qui déguste une nouvelle fois. Encore un coup du Raid Centrale Paris ! Je décide de rester un peu à ses côtés : ça tombe bien, il crève quelques kms plus loin, dans une desente. Jo & Ju partent en avant, pendant que Tof et moi réparons. 2 crevaisons en un jour, record battu ! Nous avons quand même été épargné cette semaine de ce côté là.
Un staffeur a la très bonne idée de nous encourager à la gratte |
Quelques passages plus techniques nous font longer une « canalette, » dixit Tof. Un canal, mais en petit, à peine 50 cm de large. En longeant cet édifice tout sauf naturel, Tof tape un rocher, et c'est son poignet qui déguste une nouvelle fois. Encore un coup du Raid Centrale Paris ! Je décide de rester un peu à ses côtés : ça tombe bien, il crève quelques kms plus loin, dans une desente. Jo & Ju partent en avant, pendant que Tof et moi réparons. 2 crevaisons en un jour, record battu ! Nous avons quand même été épargné cette semaine de ce côté là.
Nous
rejoignons nos compères en bas de la descente : ils nous attendaient
avant d'enchainer sur une montée plus raide et technique. De
nouveau, il nous faut poser le vélo. Nous rejoignons le CP2, dans
une dernière descente.
Course
- CP 2
Il
est quasiment 09h00. L'heure idéale pour déjeuner. Pas
« petit-déjeuner », non, « déjeuner ». Pour
la première fois de ma vie, je mange du riz froid de si bon matin,
des sandwichs, des tartelettes à la fraise et des petits écoliers
(plein !). Nous sommes complètement décalés.
Comme
c'est journée poisse, Nico file nous récupérer la dernière
chambre à air offerte par Michelin qui était dans sa voiture. Nous
n'avons pas récupéré le Road-Book hier : je demande le profil à
un staffeur, il nous reste 2 montées en VTT. Tof revient carrément
avec le plan.
Juliette
passe chez le doc. L'appétit n'est pas vraiment là : elle avale 3
grains de riz et une compote.
Course
- VTT3 – 12km
Durée
: 01:21:31 (24ème)
Et
ça repart pour une descente très casse-gueule, qui longe une
rivière. J'essaie de rester sur le VTT, mais certains passages
obligent à porter le vélo. J'aime bien ce genre de terrains,
technique mais pas trop rapide : il y a moins de danger de se faire
très mal. Mes copains ont l'air d'aimer un peu moins.
Nous continuons notre chemin par un mur de bitume : nous irions probablement plus vite à pied, mais nous mettons un point d'honneur à le gravir sur le vélo. (à part Tof qui galère). Nous revenons sur une équipe qui a cassé sa chaine, mais sur ces chemins, elle avance à peine moins vite que nous. L'étape est vraiment superbe, dommage que le soleil ne soit pas de la partie.
Nous continuons notre chemin par un mur de bitume : nous irions probablement plus vite à pied, mais nous mettons un point d'honneur à le gravir sur le vélo. (à part Tof qui galère). Nous revenons sur une équipe qui a cassé sa chaine, mais sur ces chemins, elle avance à peine moins vite que nous. L'étape est vraiment superbe, dommage que le soleil ne soit pas de la partie.
Course
- CP 3
Dernier
CP. Seules 2 équipes sont présentes quand nous arrivons. Un
staffeur nous annonce qu'il en reste une quinzaine derrière nous. On
se traine aujourd'hui, non ? Nous déposons 2 de nos vélos. Une
petite soupe, et on part le finir ce raid !
Course
- Run&Bike + Trail2 – 11km
Durée
: 01:08:46 (24ème)
RUN&BIKE
Juliette
ne court pas sur ce R&B, pour épargner ses petits petons.Les 3
mecs se relaient avec le vélo de José, dont la selle est très mal
réglée. Comprends même pas qu'il ait pas une inflammation avec une
selle pareille ! Nous mettons un peu de temps à trouver notre
rythme. Sur un profil bosselé, pas évident de s'organiser sur les
passages de relais, sachant qu'en montée il est souvent plus facile
et rapide de courir que de rouler. Je profite d'une descente pour
lâcher les chevaux : ouh que ça fait du bien de courir comme un
dératé !
Au
moment de terminer l'épreuve, je décroche la plaque du vélo : il
s'agit du n° de dossard de José, 16D, que je lui filerai un peu
plus tard.
TRAIL2
Ça
sent la fin. Il reste 6km. Une dernière descente de 1km assez
casse-pattes pour rejoindre la route : le staffeur nous annonce une
arrivée dans 3km ! Nous savons qu'il ment, mais ça a le don
d'agacer Julietta !
Nous
longeons une route très fréquentée sur une petite route en
parallèle. La pluie commence à tomber. Nous passons devant un
panneau « Banyuls ». Ca y est, j'ai soif !
Juliette, toujours déterminée, s'efforce de courir, mais la douleur la ramène à la raison. Elle a tout de même un sacré mental la demoiselle !
Juliette, toujours déterminée, s'efforce de courir, mais la douleur la ramène à la raison. Elle a tout de même un sacré mental la demoiselle !
Cette
fin de course n'est pas très agréable, sur route. Nous
réfléchissons à la manière dont nous franchirons la ligne. Voyant
que Tof a gardé son brassard Survivor, je propose d'embrasser nos
casques une fois la ligne franchie en guise de clin d'oeil. Enfin,
les Survivors, ce sont surtout Ju et Tof qui en auront bien bavé
cette semaine. José aura lui été un coéquipier modèle : calme,
serein, toujours prêt à aider sans rechigner. Aussi discret
qu'efficace le José !
Nous
rejoignons Collioure par une petite route arrivant derrière la
ville. Nous longeons un canal, l'arche se profile.
Course
- Biathlon laser
Cette
épreuve est franchement mal placée. Quand c'est fini, c'est fini.
Alors participer à un dernier actifun où il s'agit de sprinter,
sous la pluie, bof.
Nous
retiendrons pour l'histoire que Juliette a assuré jusqu'au bout en
réussissant 4 tirs sur 5.
Bilan de l'étape
Classement de cette journée :
26ème, en 06:13:18
Classement
général FINAL après cette étape : 21ème (-4), en 27:05:52
Après-Course
Le
camping « L'Amandier » est situé à pas loin d'1/4 heure
de marche. Nous avons froid, la route nous semble très longue.
Arrivé sur place, je cours aux objets trouvés : mon sac a été
retrouvé, je le récupérerai 2 heures plus tard dans la camionnette
dans laquelle les staffeurs l'avaient rangé après avoir rangé la
salle la veille : ouf, j'ai un peu stressé toute la journée en y
pensant !
Après
installation de la tente, je me repose en attendant que les douches
se libèrent : c'est vers 16h00 que j'y file, alors que le soleil
fait enfin son apparation.
Nous
décidons ensuite de rejoindre Nico sur Collioure : Juliette n'est
pas là !
Le
passage près des restaurants pour nous rendre au port m'ouvre
l'appétit : c'est là que Nico m'annaonce fièrement qu'il a mangé
un burger ce midi ! Il est 17h00, il me faut un burger ! Tof et José
s'installent à la terrasse d'un bar tandis que je pars avec Nico à
la recherche du précieux : je ne sais pas s'il était si bon que ça,
mais c'est le cheeseburger que j'ai le plus apprécié de toute ma
vie (avec les frites qui vont bien évidemment). Ajoutez une leffe et
une maxi glace italienne en guise de dessert : le bonheur !
Juliette
nous rejoint à 18h00. Re-Leffe ! Une multitude de raideurs passent
devant nous pour se rendre au port, certains avec des packs de bière
à la main.
Nous
rejoignons la salle vers 19h00 en compagnie des Raid Dingues.
La
cérémonie de clôture se tient à l'étage. Les différentes
récompenses sont remises aux équipes les plus méritantes. Humanis,
en tant que partenaire sécurité du raid, par l'intermédiaire de
Tof et Juliette remet le prix de la meilleure équipe VTT. Tof a la
bonne idée de préciser que les kinés, c'est grâce à nous !
Les
Francis Cabraid (n°51), reçoivent le prix de l'équipe la plus
sympathique : il nous enchainent 2 chansons de leur cru, plus celle
de l'an dernier pour meubler en attendant le film de l'équipe NX.
Les
Raid dingues remportent le prix de l'équipe ayant reçu le plus
grand nombre de SMS de soutien, loin devant nous. Merci au passage à
tous ceux qui nous ont soutenu par cet intermédiaire; la bonne
nouvelle, c'est que nous avons aussi profité du cadeau offert aux
vainqueurs : des gâteaux, du nougat, ... !
Le
président du raid termine par les remerciements de coutume et nous
invite à rejoindre le port, où nous attend un feu d'artifice qui
clôture de superbe manière cette semaine magique.
Notre
dernier repas ensemble sera une paella. Avec une petite bière
offerte par l'Ecole Centrale Paris, sic ! Il y avait de la
tartiflette, mais je n'ai pas osé, quel con ! Je regrette encore.
Nous
quittons les lieux tandis que des gars dansent dans le hall assis par
terre, en se jetant dessus. Nous sommes crevés : une seule hâte,
dormir !
Je
file récupérer la voiture de Nico à son hôtel tandis que les
autres rentrent à pied.
Je
me couche, et dors d'un trait jusque 06h00.
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