J-1
Samedi
04/05/2013.
Depuis mercredi, mon sac est prêt.
J'ai profité d'un jour férié (1er mai) pour m'y coller, histoire
de pouvoir me retourner s'il venait à me manquer le petit truc
indispensable à tout bon raideur qui se respecte. J'hésite jusqu'à
la dernière minute sur un accessoire : les tongs. Mon sac dépassant
déjà de 3 kilos la limite autorisée de 15kg, je décide de les
laisser à la maison. Choix que je regretterai plus tard !
Rendez-vous est donné chez Christophe
Chapron, le capitaine, à 16h00. Il vit près de Bapaume. Je m'y
rends en voiture. Nous chargeons son véhicule, et partons ensuite de
chez lui direction Paris, Gare d'Austerlitz. Nous avons dans le
coffre tout le matos de camping : les 2 tentes (une 3 places pour les
mecs, une 2 place pour la féminine de l'équipe), les tapis de sol
gonflables, le drapeau Humanis. Je me rassure, ce sont des tentes 2
secondes. Sachant qu'il nous faudra les monter/démonter 6 fois...
Arrivé sur Paris, Nicolas Bibaut, qui
va nous suivre pendant toute la semaine vient aux nouvelles
concernant notre avancement.
Nico travaille à la communication chez
Humanis : il s'occupe des évènements sportifs, et nous suivra toute
la semaine en mode « reportter de terrain » pour faire
vivre l'aventure aux gens qui nous « likent » sur
FaceBook.
Nous lui proposons de venir le récupérer
chez lui, ce qui lui évitera de transporter son matériel dans les
transports en commun. Nous y parvenons tant bien que mal, après
avoir fait le tour complet du cimetière du Père-Lachaise. Nico est
presque prêt, et presque pas stressé. Il hésite à embarquer son
appareil photo de 3 kg. Christophe insiste pour qu'il l'embarque.
Choix que Nico regrettera plus tard, car son Iphone lui aurait
suffit, et moi également pour l'encombrement lors du voyage retour.
Le périple en voiture se poursuit
jusque la Gare où nous rejoignons José Mota, le dernier membre
masculin de l'équipe, qui nous attend de pied ferme. Une fois les
bagages sortis, Christophe file vers la gare de Lyon déposer sa
voiture : c'est là que nous reviendrons au retour.
Nous prenons notre mal en patience autour d'une bière dans un bar de la
Gare.
Enfin, je prends une bière : les autres carburent à la limonade !
Enfin, je prends une bière : les autres carburent à la limonade !
Les quelques heures à tuer en attendant le départ du train de
nuit nous permettent de faire plus ample connaissance.
Et oui, le raid, c'est vraiment une aventure vers l'inconnu ! Et la plus inconnue dans l'histoire, c'est Juliette Lafitte, une étudiante de Toulouse, qui a rejoint l'équipe il y a 3 semaines à peine, suite au forfait sur blessure de Débora Firley, la titulaire au poste. Personne ne l'a encore rencontrée, mais elle nous a été conseillée par Carmen Dupuis, la féminine de l'équipe Humanis 2012. Un gage de confiance.
Et oui, le raid, c'est vraiment une aventure vers l'inconnu ! Et la plus inconnue dans l'histoire, c'est Juliette Lafitte, une étudiante de Toulouse, qui a rejoint l'équipe il y a 3 semaines à peine, suite au forfait sur blessure de Débora Firley, la titulaire au poste. Personne ne l'a encore rencontrée, mais elle nous a été conseillée par Carmen Dupuis, la féminine de l'équipe Humanis 2012. Un gage de confiance.
C'est vers 21h50 que nous embarquons
pour un trajet de nuit. Nico échange sa place avec une fille afin de
se retrouver dans la même cabine que nous. C'est dans la bonne
humeur que nous terminons cette journée; je découvre pour la
première fois les chaussettes sans talon offertes aux voyageurs
nocturnes de la SNCF. Celles-ci permettent de voyager dans le train
sans salir ses propres chaussettes ou devoir enfiler ses chaussures
pour répondre à un besoin naturel.
La nuit est agitée : un peu de stress,
quelques ronflements. J'espère qu'ils viennent de Nico, qui lui
dormira à l'hôtel pendant ces quelques jours.
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