6000D 2013

Introduction
La 6000D, c'est quoi ?
Surnommée « La course des géants », cette course fête ses 25 ans en 2013.
Elle se déroule à la Plagne, dans les Alpes.
Quelques chiffres :
  • 63,5 km, dont 1,5km avec le passage dans la piste Olympique de Bobsleigh
  • 4000 m de dénivelé (D+)
  • Altitude de départ et d'arrivée: 673 m
  • Point culminant de la course: 3047 m
  • Limitée à 12 heures de course



Pourquoi je suis là ?
Pour y avoir séjourné à 2 reprises aux vacances d'hiver de 2009 et 2010, j'ai un petit faible pour cette station.
C'est ici que mes fistons ont chaussé les skis pour la première fois, et ici aussi que je m'y suis remis après plus de 15 ans d'abstinence.

Le 09 Septembre 2012, au soir du Trail de la cote d'Opale, je décide de signer pour la 6000D en 2013 : la distance est la même (63km), le dénivelé un peu plus costaud sur la 6000D (4000mD+ contre 1450mD+). En plus, je constate que le vainqueur du TCO a mis quasiment autant de temps sur la 6000D la même année : ça doit donc être dans mes cordes ! J'avais juste zappé qu'en 2012, suite aux mauvaises conditions météo, la 6000D avait été raccourcie.... de sa partie la plus difficile, la montée au glacier !

Avant course
Suite à mon Raid en mai, la récupération a été difficile : pendant quelques semaines, j'étais un peu rincé !
Mon abandon sur les trail des coteaux de l'AA le 09/06/2013 (au km 38 sur 55) suite à une tendinite au genou gauche n'est pas pour me rassuré.
Et je le suis encore moins le 07/07/2013 où sur le Staditrail, je me blesse à la cheville à 2kms de l'arrivée alors que j'étais plutôt en forme ce jour là.
Cette blessure me contraindra à stopper la course à pied et de terminer ma préparation sur mon VTT.
La dernière semaine de préparation, nous la passons en famille, à Plagne 1800. Même pendant les randonnées avec les enfants, la cheville est douloureuse.
C'est seulement le 24/07 que je me remets à courir, soit 3 jours avant la course : j'ai toujours une petite gène à la cheville. Ma dernière sortie du 25/07 me rassure : plus rien !


La COURSE
Samedi 27/07/2013.

Avant course
Lever 03h00. Nuit agitée. Dormi à peine 1 heure.
La navette passe à 04h20 à Plagne 1800. Nous sommes 5 à attendre. Quelques voitures passent : certains ont réussi à motiver madame à se lever pour les déposer au point de départ, à Aime la Plagne, à une demi-heure de route.
A 05h00, nous sommes sur place : la température est déjà douce, la canicule annoncée aura bien lieu.
Je patiente devant le podium, les coureurs arrivent par centaines. Je me demande si j'emmène mon coupe-vent, sachant que je n'en aurai aucune utilité. Mais l'organisation annonce que des contrôles inopinés peuvent avoir lieu : me voilà donc contraint de ne pas pas me délester de ce sur poids à la consigne : ça serait trop con de se voir disqualifié pour ça !
Pour ne pas patienter debout dans le SAS de départ, j'attends 05h50 pour m'y rendre. Je refais mes lacets 7-8 fois, pas moyen de trouver le bon réglage au pied droit !
Le speaker annonce que l'un des coureurs s'est marié ici même la veille : il a du passer une nuit encore plus courte que la mienne !
Le départ est donné à 06h00 pile.

Partie 1 : Aime La Plagne → Plagne Centre
Distance : 19,6km
D+ : 1660m
D- : 350m
Durée : 02h57mn06

06h00. Je pars tranquillement. Un petit km sur le bitume, et nous nous retrouvons sur un large chemin. Les premiers kms sont roulants. Je me mets à marcher dès les premiers faux plats, et je sors rapidement les bâtons : je me fais doubler, comme prévu. Une fois de plus je décide d'adopter le « PacMan Style ».
La montée devient plus raide au km 5 : ça y est, la course commence !
Le peloton est encore très compact : difficile de doubler. Je ne suis pas à mon rythme, j'attends sagement que les chemins s'élargissent pour pouvoir passer.
06h55 : Nico Lemaire est le premier à m'encourager par SMS.
06h56 : J'appelle Titia pour un premier point d'avancement. Elle doit me rejoindre à Plagne-Centre, au km 19. Je lui annonce une arrivée là-bas vers 09h00, elle peut donc laisser dormir un peu les enfants.
Ce n'est qu'au km 7,5, à la traversée du premier village que je peux enfin « respirer » : nous sommes à Longefoy, il est 07h05 du matin, et les spectateurs sont déjà au rendez-vous. Une cloche résonne : ça booste ! Nous traversons la commune de Montalbert 15mn plus tard : les spectateurs sont toujours au rendez-vous, un gars (enfin, je crois !) s'est même déguisé en marmotte !
C'est à travers la forêt que nous cheminons vers la piste de bobsleigh. La montée est régulière, le dénivelé peu important. Un passage sur un pont au dessus d'une cascade, et nous descendons vers La Roche, qui connut son heure de Gloire durant les JO d'hiver d'Albertville, en 1992, pour avoir accueilli les épreuves de Bobsleigh et de Luge.
07h56 : Je suis dans la piste de Bosbleigh : j'appelle Titia. Tout va pour le mieux. Je remonte la piste que j'ai descendue quelques jours plus tôt en famille pour la « Rando Bob ». Le dénivelé me paraissait moins important dans le sens de la descente. Ce passage est une nouveauté 2013 : et on peut le dire, pour une partie bitumée, une piste Olympique, ça a de la gueule ! Nous sortons des 19 virages au bout de 1,5 km après avoir gravi environ 140m D+. A la sortie, le système de pointage est manuel, ce qui nous oblige à patienter sagement notre tour avant d'entamer la première portion sérieuse du jour.
Classement intermédiaire : 736ème.

Après 1,5 km de plat, on attaque une montée sèche qui nous mènera jusqu'à Aime 2000. Sur 2 km, nous gravissons un muret de 400m de haut : un petit chemin tracé droit dans la pente. Ma montre affiche le dénivelé actuel : c'est avec un grand ouf de soulagement que je constate après 30 minutes de montée (pour 2km je le rappelle !), que Aime 2000 n'est pas à 2000m d'altitude, mais à 2100, sic !
S'ensuit une descente d'un bon km qui nous mène au premier ravitaillement de la journée : Plagne Centre.
Classement intermédiaire : 645ème. (-91)


Ravitaillement 1 : Plagne Centre
Durée : 00h04mn47
08h57. Titia et les garçons sont au rendez-vous. Ils cherchaient un « Paporex Dénivlovore » rouge avec un buff rouge, j'arrive avec une casquette blanche. Ils m'auraient presque raté !
Après 3 heures de course, tout va bien. Aucune douleur, ni à la cheville, ni aux genoux. Les petits bobos ont décidé de m'épargner aujourd'hui. Titia se charge de remplir mon camelbag et mon bidon pendant que je me ravitaille : pomme, banane, 1 demi-verre de coca, 2-3 tucs. Le prochain rendez-vous est au Col de la Chiaupe : ça risque d'être serré, les navettes partent toutes les demi-heures, il est 09h02, il va falloir à mes 3 supporters attendre 28mn avant de prendre un bus qui les emmènera à Bellecote, puis la télécabine vers le ravitaillement 2 via Belle-Plagne et Roche de Mio.

Partie 2 : Plagne Centre → Col de la Chiaupe
Distance : 9,35km
D+ : 740m
D- : 230m
Durée : 01h29mn45

09h02. A partir de maintenant, les chemins sont plus larges. Finis les bouchons. Par contre, c'est le soleil qui désormais commence à taper fort. Après une première montée de quelques centaines de mètres bien pentus, nous rejoignons les serre-file de la course « Trail des 2 lacs ». Je profite de cette partie pour doubler pas mal de concurrents, sans savoir à quelle course ils participent (même si les derniers du trail des 2 lacs sont plus facilement reconnaissables à leur équipement ;-D). Ça commence à devenir compliqué pour certains, et sur certaines portions apparemment plates, les marcheurs se font de plus en plus nombreux.
La dernière portion de la montée vers Roche de Mio est excellente : les spectateurs nous acclament 200m plus haut, et c'est en observant que je vois une pierre débouler à vitesse grand V vers le coureur qui me suit : j'ai juste le temps de l'avertir, il stoppe, la pierre passe quelques centimètres devant lui. Un gros bobo vient d'être évité ! Titia me prévient, elle arrive au sommet par la télécabine : c'est avec à peine quelques minutes d'avance sur moi qu'elle débarque. 

Je me découvre au passage 2 nouvelles supportrices, recrutées par Titia dans la télécabine. 

Il me reste 2,5 km de descente jusqu'au Col de la Chiaupe. Certains participants du Trail des 2 lacs doublés quelques minutes plus tôt dans la montée profitent de cette portion pour me repasser devant. Je cours sans forcer, après 04h30 d'effort, la fatigue commence à se faire sentir.
Je parviens au second ravitaillement quelques instants après Titia et les garçons.

Classement intermédiaire : 529ème. (-116)

Ravitaillement 2 : Col de la Chiaupe
Durée : 00h04mn10
10h31. A droite, le ravitaillement pour ceux qui montent au glacier, à gauche celui pour ceux qui en descendent. Le premier est passé ici il y a près de 2 heures. Un monde nous sépare ! Je refais le plein d'énergie : le morceau qui m'attend maintenant est la grosse difficulté de la course. Même menu qu'au premier ravito, j'embarque en plus un gel énergétique. Les enfants me demandent si mon pied tient le choc : toujours aucun problème ! Titia prend quelques photos, et les postent sur Facebook dans la foulée pour permettre aux amis de suivre mon périple à distance.


Partie 3 : Col de la Chiaupe → Glacier → Arpette → Plagne Bellecôte


Partie 3-1 : Col de la Chiaupe → Glacier
Distance : 2,37km
D+ : 500m
D- : 0m
Durée : 00h47mn26
10h36. C'est par un grand coup au moral que j'attaque la montée. Je quitte le ravitaillement que je croise par dizaines des concurrents qui reviennent déjà du Glacier. Parmi eux, des filles : je mémorise leurs prénoms au passage. Elle seront sur le podium. Je me rends compte à ce moment-là de la différence entre ceux que je croise et moi, et je ne parviens pas à comprendre comment ils ont fait pour creuser un tel écart. Je savais que je n'étais pas un bon grimpeur, mais à ce point là ! Ça me casse un peu les pattes : je commence à me faire doubler dans la montée, qui devient de plus en plus raide. 

Sur la dernière portion, 700m à 35%, les positions se figent : 250m de dénivelé à gravir, sur un terrain meuble, ça devient très compliqué. L'altitude se fait sentir : le manque d'oxygène et une fraicheur toute relative se font ressentir. Je prends quand même le temps de me retourner. A force d'avoir la tête dans le guidon, j'en oublierai presque d'admirer les splendides paysages qui nous sont proposés. Le spectacle donne presque le vertige, j'ai l'impression de faire de l'escalade. 

Les « Allez Chéri » que j'entends au loin me font comprendre qu'on m'attend au sommet. J'y parviens marqué par l'effort que je viens de fournir : certains « trails » de chez nous proposent ce genre de dénivelé, mais sur 10-15 kms.
Un ravitaillement en eau est proposé : je m'y arrête 50 secondes pour recharger le bidon.
Classement intermédiaire au Glacier : 467ème. (-62)


Partie 3-2 : Glacier → Col de la Chiaupe
Distance : 4,15km
D+ : 60m
D- : 500m
Durée : 00h35mn29
11h24. Les spectateurs sont nombreux, une cloche résonne : je commence à courir dans la neige galvanisé par l'ambiance, mais rapidement le mode randonnée s'impose à nouveau. Nous traversons la glacier jusqu'au Télésiège « Traversée » à 3047m d'altitude, véritable point culminant de la course. Ici, les bâtons sont inutiles : la couche de neige est trop épaisse. Un seul mot d'ordre : marcher dans les pas des précédents. La descente retour vers le Col de la Chiaupe est technique, le mode glisse s'imposant parfois sur des portions enneigées un peu raides. Je suis hyper prudent : ma cheville doit tenir le coup !
11h32, SMS de Baboune : « Allez Tiot, ça va daller, tu vas tous les enfumer »
Je reviens au Col de la Chiaupe : cette fois ci, c'est à mon tour de croiser des concurrents qui montent au glacier. Beaucoup d'entre eux seront hors délai. En rejoignant ma tribu, j'ai la patate : le plus dur est fait (que je pense), il me reste 28 kms de descente (ou presque).


Ravitaillement 3 : Col de la Chiaupe
Durée : 00h01mn39
11h59. Voilà 6 heures que je suis parti. Le moral est revenu. Je sais que je terminerai. Il me reste une difficulté à gravir avant d'entamer la descente vers Aime. Je ne traine pas au ravitaillement : mon camelbag est toujours plein, je mange 2-3 bricoles et je repars.

Partie 3-3 : Col de la Chiaupe → Arpette → Plagne Bellecôte
Distance : 9,33km
D+ : 350m
D- : 500m
Durée : 01h30mn00
12h00. J'entame la descente regonflé à bloc. Je range les bâtons en courant, pas malin alors que j'avais l'occasion de le faire à l'arrêt 3 mn plus tôt. Après une première partie roulante, les passages se font plus casses-pattes, et les quadriceps commencent à siffler. Les petits ruisseaux traversés sont autant d'occasions de plonger la casquette pour me rafraichir. La chaleur devient très pesante, et je ne suis finalement pas si à l'aise que ça. Je ressors les bâtons, pour épargner les jambes. Une fille revient sur moi : elle souffle énormément, elle a l'air de souffrir. Je lui dis de ne pas se mettre dans le rouge : elle me répond qu'elle l'est depuis le départ. Bien qu'ayant l'air en difficulté, elle semble avoir une volonté d'acier.
En apercevant le chalet du Carroley au somment de l'ascension en cours, je pense qu'il s'agit du Col de l'Arpette. La déconvenue est énorme parvenu au sommet quand je m'aperçois de l'erreur : l'Arpette est loin d'être atteinte, et une montée de 260mD+ nous en sépare.
Classement intermédiaire au Chalet du Carroley : 413ème. (-54)

Les jambes commencent à faiblir sérieusement, et les kilomètres manquant à mon programme d'entrainement ces 3 dernières semaines commencent à se faire sentir. Sans parler des séances de renforcement musculaire que j'ai tendance à « oublier ».
Classement intermédiaire à l'Arpette : 420ème. (+7)
Vue sur le Mont-Blanc


L'Arpette atteinte, il me reste à descendre sur Bellecôte : j'ai les jambes tétanisées. Impossible de courir. Je sors un Dafalgan : la douleur est trop forte.
Je traverse Belle-Plagne : l'émotion monte. Je suis en extrême difficulté là même où j'ai passé des moments géniaux quelques années auparavant en skiant pour la première fois au même endroit avec mes fistons.
Je les rejoins à Bellecôte : je suis au plus bas.
Classement intermédiaire : 426ème. (+6)


Ravitaillement 4 : Plagne Bellecôte
Durée : 00h05mn12
13h31. Les larmes montent. Titia et les enfants me remontent le moral, me ravitaillent. Je reprends un Dafalgan. Je ne suis pas vraiment favorable à ce genre d'automédication : mais c'est ça, où je m'arrête là. Je reprends un gel énergétique. Je repars avec les jambes lourdes.


Partie 4 : Plagne Bellecôte → Montchavin les Coches
Distance : 9,49km
D+ : 200m
D- : 1040m
Durée : 01h02mn04

13h36. Après 500m sur le bitume de Bellecôte, nous empruntons des chemins larges, et surtout ombragés. Je me rends rapidement compte que ceux qui m'avaient déposé dans la montée de l'Arpette sont désormais en difficulté à leur tour. J'ai donné rendez-vous à Titia et aux enfants à l'arrivée : il reste un point de chronométrage intermédiaire à Montchavin les Coches. Je décide de lâcher les chevaux pour les rassurer à distance. Le dénivelé n'est pas trop méchant, ce qui fait que les quadriceps sont moins sollicités que lors de la descente sur Bellecôte. Je déroule, et peu à peu, je double de plus en plus de concurrents. Le moral revient, et c'est désormais gonflé à bloc que je décide d'en terminer. Le profil est loin d'être complètement descendant, et les quelques montées me permettent de solliciter d'autres muscles.
Je rejoins le dernier ravitaillement de l'épreuve dans le centre du village, après avoir repris 60 places sur cette portion.
Classement intermédiaire : 366 ème. (-60)

Ravitaillement 5 : Montchavin les Coches
Durée : 00h03mn40
14h38. Je prends le temps de me ravitailler. Il reste une dizaine de kms. Pas question de s'enflammer. Je me rappelle qu'à la côte d'Opale j'avais un peu omis le dernier ravito. Cette fois-ci, je fais le plein.

Partie 5 : Montchavin les Coches → Aime La Plagne (arrivée)
Distance : 10,32km
D+ : 260m
D- : 760m
Durée : 01h09mn59

14h42. Le plus difficile mentalement reste à faire désormais : terminer. Cette partie du parcours est super agréable : en mode montagne russe, dans la forêt, à flanc de montagne. Ça monte un peu, ça descend beaucoup, et ça recommence. J'essaie de ne pas penser à l'arrivée, et je m'imagine en train de faire une sortie d'entrainement, afin de profiter au maximum de cette dernière heure de course, en positivant le plus possible. Le parcours est hyper ludique, mais pas pour tout le monde à priori : je continue ma remontée au classement.
14h55, SMS de Baboune : « Allez... Encore quelques bornes et tu vas voir la ligne ».
L'arrivée est annoncée au km 63,5. Même si j'essaie de m'en empêcher, je décompte les kms.
Nous rejoignons la rivière sur laquelle nous avons fait du rafting la veille au km 62,2.
Reste une broutille à parcourir.
Et pourtant.
Tous les coureurs sont à l'arrêt. La voie verte bitumée est en plein cagnard : il fait près de 36°C. Le pont que j'imaginais à quelques encablures n'apparait pas : à chaque virage, c'est une nouvelle désillusion. Je me mets à marcher : une fois de plus, le kilométrage réel sera plus important que prévu. Je rattrape la fille qui soufflait dans la montée de l'Arpette, elle me redouble. Je cours 30 m, je marche 100m, ça devient très très long. Enfin, le pont. Un dernier faux plat, le rond point, la traversée de la route, et enfin j'aperçois l'arche d'arrivée à 200m. Je décide de terminer en courant. Mes 3 supporters sont là et terminent avec moi. Je ne parviens pas à sourire. Je suis complètement exténué.
Après avoir franchi la ligne, je vais m'allonger sur un lit sous la tente des pompiers. Il me faudra quelques minutes pour reprendre mes esprits.

Après 09h52 de course, je termine 337ème sur 901 à l'arrivée, pour 1207 au départ, 64,82km au compteur.

Tableau de passages
Contrôle Heure Passage Tps Clt Rg Sx Vit moy
-1 Piste de bobsleigh - km 13,60 08:10:43 (27-07) 02:10:18 736 702 6,26 km/h
-2 Plagne Centre - km 19,70 08:57:36 (27-07) 02:57:11 645 618 7,80 km/h
-3 Roche de Mio - km 26,40 10:17:21 (27-07) 04:16:56 529 508 5,04 km/h
-4 Glacier - km 30,80 11:24:02 (27-07) 05:23:39 467 447 3,95 km/h
-5 Chalet du Carroley - km 40,40 12:35:36 (27-07) 06:35:13 413 394 8,04 km/h
-6 L'Arpette - km 42,20 13:08:10 (27-07) 07:07:47 420 400 3,31 km/h
-7 Plagne Bellecôte - km 45,50 13:31:44 (27-07) 07:31:21 426 406 8,40 km/h
-8 Montchavin les Côches - km 53,90 14:38:15 (27-07) 08:37:52 366 347 7,57 km/h
-9 Arrivée Aime - km 63,50 15:52:44 (27-07) 09:52:21 337 317 7,73 km/h



Ce que j'ai aimé
  • les paysages
  • le parcours très diversifié, avec très peu de bitume
  • l'ambiance dans les villages parcourus, à la Roche de Mio, au Glacier
  • les points d'eau intermédiaires entre les ravitaillements
  • le soutien de mes supporters, sur site (montagneux) et sur site (internet)

Ce que j'ai moins aimé
  • la chaleur caniculaire à l'arrivée
  • les 1320m de rab (chaque mètre compte dans ces cas là !)

Les leçons à retenir pour la prochaine fois
  • le renforcement musculaire, ce n'est pas du bonus
  • faire 40 km avec une poche à eau de 2L pleine, c'est très con
  • le VTT c'est bien, mais ça ne remplace pas la course à pied
  • on avale jamais assez de terrils
  • emmener un coupe vent léger
  • partir lentement c'est bien, mais trop lentement, ça craint
Quelques liens
Site de la 6000D : http://www.la6000d.com/

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