Pourquoi je suis là ?
L'objectif aujourd'hui est double :
- D'une part, après mes pseudo-échecs à Millau en 2014 (10h50) et au marathon de Paris un mois plus tôt (3h04min40), je compte bien profiter de ma préparation pour passer sous les 10h ici. En vrai, je vise plutôt un temps le plus proche possible des 9h
- Secundo : l'an dernier, les 3 seuls coureurs sous les 10h étaient sur le podium. J'espère donc en faire autant cette année.
Les autres protagonistes de cette
édition
- Titia, qui court aujourd'hui son 1er 100 bornes,qui n'a pas d'autre objectif que de le finir, en moins de 14h si possible, même si je pense qu'elle peut approcher les 13h
- Benoit Gabriel, son accompagnateur officiel en vélo, qui craint fortement pour ses fesses avant ce long périple
- Greg Boutoille, son accompagnateur officiel à pied, qui compte bien aller le plus loin possible, arrivé là avec une préparation qu'on pourrait qualifier de minimaliste
- Baboune, son accompagnateur officiel à pied et vélo, qui compte bien réussir à finir une boucle, arrivé là avec une préparation qu'on pourrait qualifier d'inexistante.
- Gatien Leman, un collègue coureur d'Humanis, qui a gentiment proposé la veille de la course de m'accompagner en vélo. Le petit hic : il ne peut pas arriver avant 21h00 / 21h30, je vais donc devoir parcourir la première trentaine de km seul, avec mon sac sur le dos
Parcours
Km 0
La tradition veut que chaque coureur
dépose dans une urne un papier avec son n° de dossard. La tradition
veut aussi que ça bouchonne pour entrer dans la salle, et à 10
minutes du départ, ça me stresse un chouia.
Je suis donc le premier de la bande à
insérer mon bulletin, et je poireaute 2-3 minutes que mes copains en
fassent de même, moins pressés que moi à en découdre à priori.
Nous nous retrouvons tout au fond de la
grille de départ : je les laisse à leur sort, en leur
demandant de bien prendre soin de ma pouliche,et je me faufile le
plus près possible de la ligne.
Le temps est magnifique, la nuit risque
d'être un peu fraîche, pas de vent : la dizaine d'heures qui
arrive s'annonce sous les meilleurs auspices...
Boucle 1 – 21,7 km
19h00.
Le départ est donné.
Plus de 500 personnes prennent le
départ du 100km, dont une partie qui marcheront, le temps imparti
étant de 24h00.
En même temps que nous s'élancent des
coureurs qui parcourent 1 boucle (21km), voire 2 (37 km).
Ceci a pour effet de donner peu de
visibilité à la course, ne sachant pas qui court quoi.
J'entends des gars discuter d'un gars
parti à l'avant, Christian Bollengier, un V2 qui en est à sa 11ème
participation, qui a terminé 5ème l'an dernier, et dont ils
qualifient la course de saccadée, son rythme étant très
irrégulier. Je compte bien m'en faire une opinion par moi même dans
les heures qui viennent.
Au bout de 2 km, un gars en orange à
côté de moi entame la conversation sur la durée de charge de nos
montres respectives. Le gars a un record de 3h15 au marathon, il
s'est décidé à participer au 100 km il y a 3 semaines, et
s’entraîne toujours à 13km/h. Sa foulée est dynamique. Tout le
contraire de la mienne, plutôt rasante.Il me lâche au moment où je
croise Amélie, Lola et Matthieu Becker, au km 4. Je suis persuadé
de revoir mon gars en orange plus tard. Nous traversons Steenwerck,
la foule est en liesse, énorme ambiance dans la ville pour laquelle
le 100km est un événement dont les habitants sont hyper fiers. Et
ils le montrent !
C'est désormais avec un gars en jaune
que je chemine. Sa foulée à lui est plus conforme à l'effort au
long cours sur lequel nous nous sommes engagés. Je me dis que lui,
va falloir l'avoir à l’œil ! Il récupère son
accompagnateur au km 7, au moment où je checke Benoit qui attend
Titia.
La course commence, les duos sont
réunis.
Je me cale tantôt dans la roue de
l'accompagnateur, tantôt dans la foulée du gars en jaune. Je me dis
qu'il voyage à vide, il peut bien m'avoir sur le dos quelques km !
Les km défilent, le rythme est bon,
aux alentours de 12 km/h.
Nous rattrapons 2 coureurs dont
l'allure me fait penser qu'ils font 37 et non 100km. L'un deux me
demande de relayer. Je lui indique que je veux bien continuer à ce
rythme, mais pas accélérer. Je cours un 100 bornes bordel :-) Il
s'excuse, m'encourage à conserver ce bon rythme, et c'est finalement
lui et son compère qui décrocheront quelques kms plus loin.
Sans nous parler, toujours avec le gars
en jaune, nous faisons cause commune, et je relaie désormais jusqu'à
la fin de la 1ère boucle, km 21,7. 1h50 de course. Tout va pour le
mieux.
Boucle 2 (15,44 km : de 21,7 à
37,14)
Je me suis arrêté pour ravitailler
pour ce premier passage par la salle des sports. Un coca, 2-3 Tucs, un
morceau de pomme, le plein des bidons et ça repart.
Ma technique est bien rodée :
pour perdre le moins de temps possible, je termine mon ravitaillement
en marchant quelques dizaines de mètres.
Mon compagnon de route a filé :
son boy a fait les pleins pour lui, ils sont désormais environ 150
mètres devant.
Le soleil commence à baisser, je tombe
les lunettes de soleil (jaunes elles aussi!), et tout doucement, je
reviens dans les pas de mon prédécesseur. Mais juste devant lui, un
premier coureur commence à baisser le rythme, Christian Bollengier,
que je reconnais à son allure très particulière, très penché
vers l'avant. Je ne pensais pas le rejoindre si tôt.
La jonction se fait vers le km 25. Nous
sommes désormais à trois. Le gars en jaune encourage Christian,
j'en fais de même. Je prends les devants. Christian souffle fort, et
met un point d'honneur à ne pas se laisser distancer sans combattre.
Il repasse devant, me bouscule un peu, s'excuse : on sent le
vieux renard ! J’accélère un peu, l'écart se creuse
désormais, il décroche définitivement, le gars en jaune suit de
loin.
C'est désormais le gars orange du
début de course que j'ai en point de mire, il n'est plus qu'à 100m
devant. Virage à droite pour entamer la ligne droite qui rejoint la
salle des sports, je manque de me tromper de route. Je me retourne, ça
suit, ouf ! Mais où est passé le gars en orange ? Il
n'est plus devant. Il a du tourner !
Fin de boucle à 21h08,nous sommes au
km 37. 3h08 de course. J'espère que Gatien est dans les starting
blocks !
Boucle 3 (16 km : de 37,14 à
53,14)
Second passage par la salle des sports.
Une fois de plus, je prends le temps de ravitailler. Pas le coureur
en jaune, dont je repars dans les pas une fois de plus. Il a
désormais 2 nouveaux accompagnateurs, le premier ayant stoppé là.
En traversant la ville, je distance peu à peu leurs trois frontales.
Je me dis que je ne les reverrai pas de sitôt...
Bon, et maintenant, il est où Gatien ?
Il fait désormais nuit. J'enfile ma loupiote. Je commence maintenant à rattraper des marcheurs qui ont
eux parcouru la moitié de ma distance. Leur route sera très très
longue s'ils ont décidé de s'engager sur le 100 km !
22h27. Kléo, mon fiston m'appelle. Je
rate le coup de fil. Je le rappelle, tombe sur son répondeur, et lui
annonce que tout se passe bien.
22h35 : ça y est, je viens de
passer le marathon. Soit un marathon en 03h35 pour démarrer un 100
bornes, c'est plutôt pas mal. Par contre, je commence sérieusement
à me résigner à l'idée de me taper ces 100 bornes tout seul, avec
mon sac chargé, Gatien n'ayant toujours pas donné signe de vie une
heure après l'heure à laquelle il m'avait indiqué pouvoir se
pointer. C'est pas que ça m'agace, mais psychologiquement, c'est un
peu dur à avaler.
La bonne nouvelle, c'est que tout se
passe toujours bien. Je m'arrête pour la première fois à au ravito
intermédiaire pour prendre des nouvelles de ma position. On
m'annonce troisième !
22h43. Le téléphone sonne, je croise
les doigts... Yes, c'est Gatien ! Il est arrivé à la salle. Il
s'excuse pour son retard, moi je trop content qu'il soit là, il
me dit qu'il attend mon passage, soit dans 3/4 d'heure facile.
22h45. Me rendant compte qu'il risque
de poireauter un bon bout de temps, je le rappelle, et lui demande de
prendre la boucle en sens inverse.
Nous nous rejoignons à 23h09, au km
48,5. Je peux enfin me débarrasser de mon sac à dos.
Je lui annonce que ça me fait bien
plaisir de le trouver là. Nous nous connaissons très peu, on a
juste participé à quelques courses ensemble, dont le marathon de
Paris le mois dernier. Qu'il se soit proposé pour m'accompagner a
vraiment été une super surprise.
Rapidement, je dois enfiler mon
coupe-vent. Mine de rien, le sac ça tient chaud. Par contre,
le déséquilibre occasionné par le fait de l'enlever, me casse le
dos : je suis obligé de stopper quelques secondes pour
m'étirer.
Nous parlons peu, doublons de plus en
plus de randonneurs qui en sont eux à leur première boucle.
Gatien fait la police. Et fait
s'écarter tous les malheureux sur mon passage : c'est poli,
accompagné systématiquement d'un merci, mais super efficace !
Pour peu, y'en a qui se seraient excusés !!!
Nous terminons cette boucle à 23h36,
au bout de 53 km et 4h36 de course.
Je croise Baboune, qui a bâché à la
fin de la boucle 1 et Christèle qui est venir faire coucou après
son match de basket.
Boucle 4 (15,44 km : de 53,13 à
68,57)
C'est
Gatien qui s'occupe maintenant de remplir la gourde d'eau. Je
grignote 2-3 bricoles, et m’enquiers de mon classement. Le
chronométreur m'indiquer un écart de 3mn30 avec le précédent,
mais je n'ai aucune idée d'où en sont mes poursuivants.
Même
si je suis allégé de mon sac, mon rythme commence à baisser
inexorablement. Ça va bien, mais je vais moins vite. Et la nuit, à
part les quelques mètres de portée de frontale, on ne voit pas
grand chose. Je sais qu'il va falloir à partir de maintenant
chercher de la motivation ailleurs que dans les beaux paysages. Je
suis 3ème, c'est une belle raison pour continuer à un bon rythme.
Au
bout de 5h de course, au km 57, nous entrons dans la salle de
ravitaillement de la croix du bac.
Nouveau
point : je suis à 3mn40. L'écart se stabilise.
Je
ressors du ravito sans avoir rien avalé. Ça y est, les premiers
problèmes digestifs arrivent.
J'ai
une sorte de douleur au thorax:j'essaie de prendre une barre de
céréales, pas moyen. C'est le coup de mou : je savais qu'il
arriverait, je l'attendais au km 70, il n'a pas patienté jusque là.
J'alterne marche et course. Gatien m'encourage. Je maintiens un
rythme aux alentours de 9km/h. Je sers les dents. Heureusement que
nous continuons à doubler de nombreux concurrents : entendre
leurs encouragements et avancer plus vite qu'eux contribuent à ce
que cette période délicate passe plus facilement.
Retour
à la salle au bout de 6h11 de course. Le second est désormais à 10
minutes, prend ça dans les dents.
Boucle 5 (16 km : de 68,57 à
84,56)
Je
chope un bretzel, et un quartier d'orange. Je recrache ce dernier en
sortant de la salle. J'ai la gerbe. Je m'arrête 200m plus loin,et je
vomis un peu. Et miracle, ça se débloque ! La douleur au
thorax s'estompe, je repars plus léger. Gatien me félicite, il a du
s'imaginer le pire dans les dernières minutes qui ont précédé. En
remontant la route dans la ville, je recroise le gars en jaune que je
salue au passage. A vue de nez, il est 10 minutes derrière :
faut pas que je baisse la garde !
Je
retrouve à nouveau une allure convenable. Au ravitaillement de « la
Blanche », j'apprends par les jeunes qui gardent le poste
qu'une voiture aurait percuté 2 marcheurs. Mais finalement,
j'apprendrai plus tard que ce n'était rien de grave. Il n'en reste
pas moins qu'entre les jeunes du coin bourrés qui fêtent
l’événement à leur manière, et les participants à la course,
sans gilet et sans frontale, on pouvait s'attendre au pire...
Gatien
tient toujours son rôle à merveille : il se préoccupe de me
faire boire et manger aux moments opportuns, là où de moins en
moins lucide j'aurais tendance à négliger cet élément essentiel
qu'est la prise d'énergie et d'eau dans ces courses de longue
haleine.
Au
ravito du km 78, à « la Gare », on m'annonce une erreur
dans le classement : je ne suis plus 3ème, mais 4ème.
Étrangement, là où cette nouvelle aurait pu avoir la fâcheuse
tendance à me saper le moral, elle a au contraire l'effet de
m'enlever la pression de la 3ème place, et m'incite à continuer à
mon rythme, pour que je sois dans tous les cas content de ma course.
Gatien, craignant que je me désunisse, m'incite à ne pas lâcher :
je le rassure, il peut toujours s'agir d'une erreur, et je suis là
pour faire le job, je lâcherai rien !
Nous
terminons cette avant-dernière boucle au bout de 84,56km, 7h48 de
course.
Boucle 6 (15,44 km : de 84,56 à
100)
Le
précédent est toujours 10 minutes devant. Sachant que mes chances
de revenir sont minimes, et que je commence sérieusement à me les
geler, je décide de stopper à la voiture pour me changer,
chaussures comprises.
Je
m'arrête environ 3mn30 : je repars au sec, au chaud. Y'a plus
qu'à finir le travail.
L'idée
de mettre mes Vomero aux pieds, des chaussons habituellement, s'avère
être plus que mauvaise. Après 8h00 de course, mes pieds
se sont habitués à mes Adidas Boost, et j'ai l'impression de courir
avec des sabots.
L'allure
est néanmoins bonne, c'est la dernière boucle. Je sais que plus
rien ne devrait m'arriver. Je fais tout de même attention à
continuer à boire. Les marcheurs ont cédé la place aux coureurs :
les concurrents que je double maintenant on encore plus de 40 kms de
course devant eux. Je les encourage, pour moi le plus dur est fait.
En
sortant du ravitaillement « La croix du bac » au km 89,
j'ai la surprise de retrouver Benoit, qui a fait ½ tour pour
terminer avec moi. (merci le suivi SMS au passage). Ne sachant si
j'étais accompagné ou pas, il tenait à être à mes côtés pour les derniers km. Je lui
demande des nouvelles de Titia : elle gère bien sa course, Greg
est toujours à pieds.
C'est
donc avec 2 vélos que je vais achever mon périple, il me fallait bien ça. En
effet, la lassitude me gagne désormais, et je n'ai qu'une hâte :
en finir ! Je pense qu'au rythme auquel je cours, plus personne
ne reviendra. J'apprendrai plus tard que j'ai bien fait de ne pas lever le pied, mon poursuivant terminant au final 2mn25 derrière
mois, m'ayant repris plus de 7 minutes dans la dernière boucle (bon, ok,
dont la moitié parce que je suis douillet !).
A
4h12, Greg Santerre m'appelle : il n'a cessé de nous encourager
Titia et moi à distance. Il me reste 2 bornes, merci Greg.
500m
plus loin,c'est Baboune que je croise, sur son vélo éclairé par
des guirlandes. Je lui fais un béko de loin, il me reprochera après
l'arrivée de ne pas lui avoir fait de près:-)
Dernière
ligne droite : je remercie mes accompagnateurs de choc pour leur
soutien.
Je
termine au bout de 9h26mn30s de course. Super content.
Le
chronométreur m'annonce que je suis troisième : je n'ose pas
trop y croire, demande confirmation. C'est confirmé, je suis sur la
boite. J'ai bien fait de m'accrocher, le 4ème vient de débouler !
Le gars en orange termine en 10:52:21, à la 15ème place.
Le gars en jaune termine en 11:24:45, à la 22ème place.
Le gars en jaune termine en 11:24:45, à la 22ème place.
Fin de l'aventure
Après m'être
reposé de longues minutes, et changé dans la voiture, je pars
rejoindre Titia et ses compagnons de route. Il lui reste près de 20
km de course. Le soleil se lève, la température remonte, le moral
de ma pouliche aussi. Elle termine en 13h13m30,à une superbe 59ème
place. Suivie de Greg Boutoille, qui aura serré les dents jusqu'au
bout. Chapeau à vous 2, et à nos sherpas de choc :
Benoit qui aura passé la nuit sur son vélo, Baboune qui aura
illuminé les routes de Steenwerck et surtout suivi à la trace ma
femme lui faisant office de frontale, Matthieu Becker pour ses 20 km
en sortant du boulot, et bien sur Gatien, à qui je dois ma place sur
le podium !!!
Merci à tous
d'avoir contribué à avoir fait de cette course une aventure qui
restera gravée pendant un bail dans nos mémoires !
Plus d'infos.
Site de la course
: http://100kmsteenwerck.fr/
Classement :
http://100kmsteenwerck.fr/courses/classement/2016/1
Mon classement en
détail : http://100kmsteenwerck.fr/courses/resultats/2016/783
En Bonus, un petit récapitulatif des Kilomètres parcourus par les Humanis lors des 100km de Steenwerck (Compte-Rendu de Baboune et Greg Boutoille)
Participants :
- Sébastien Beaussart
o 100km en 103 SP Pot Pollini, Chicanes limées et carbu de 45… L’avait bien la possibilité de mettre 3 carbus de 19 en série, mais ça dépassait la limite de 45 (cf règlement)
- Cynthia Beaussart
o 100km, en Vespa kit lumière, fourni par l’ESA.
- Grégory Boutoille
o 100km dont 5,12 en mode Gisèle (cf Dossard) et le reste en Hold Up de première
- Gatien Leman
o A priori, plus de 50km en BMX 20’’ (celui de sa première communion), le cul sur un bout de plastique. Penser à lui payer un mégaphone pour l’an prochain. Pas facile pour lui de gueuler sur ceux qui sont devant la 103 SP.
- Baboune
o 6,66km en mode train de l’enfer (cf dossard).
o 11km en mode coureur (si, si) :
§ 2km en Max Anaérobie (9,2 km/j)
§ 3km au seuil (8,2 km/j)
§ 6km en mode Bombard (à la rame avec un canot pneumatique)
o 5km en mode furtif (que même l’orga’ les ont pas vus)
o 10km en vélo Tandem , à l’avant
o 10km en vélo tandem, à l’arrière (plus compliqué pour les changements de direction)
o 340m en mode ultra marathon.
o 7km en marche arrière (si si, avec un Fixie c’est possib’)
o 69m en tête à queue
o 10km en wheeling sur les stabilisateurs.
o 9,99km en mode Amstrong (piqué de partout, suite à rencontre inopinée avec des orties)
o 10m en swiming bike
o 16,64km bourré
o 3,36km en detox (soupe aux orties (cf plus haut)
o 1km en apnée (c’est pas facile d’être dans la trainée de dégazeurs)
o 1,88km la tête dans les étoiles
o Du coup, 120m en swiming bike (très long fossé).
o 4,50m de queue au LocaChiottes
o 50cl de vidange
o 26m en apnée (durant la vidange)
o 900m tracté par une dépanneuse suite à perte de contrôle du guidon
o Pikm en mode Virenque (snifage de la ligne rouge)
o 2,86km Tout à fond..
o 750m de freinage d’urgence
o 25m de brasse dans le fossé
o 750m de plus car j’ai vu la ligne d’arrivée trop tard (trop vite).
Ce qui nous fait un totale de 101,525km.
Mais avec tout ça, j’arrive premier, quand même… euh, en fait… Dernier ;-)